Le sexe du futur bébé. Il y a ceux qui veulent savoir à tout prix, il y a des indécis et il y a ceux qui préfèrent garder le secret jusqu’au bout et ne le découvrir que le jour de la naissance. Dans notre cas, la réponse est évidente, d’où l’intérêt des prochains paragraphes.
Le choix de connaître le sexe du bébé
Il était évident que nous voulions savoir le sexe du bébé et rapidement de préférence. Je dois également avouer être quelque peu étonnée par le choix de ceux qui préfèrent l’ignorer, bien que je le respecte.
Personnellement, je n’aurais pas pu faire le choix de ne pas savoir. Bien que certains disent ne pas avoir de préférence, je tends à croire qu’on se fait quand même une petite idée au fond de sa tête. Et je n’ose pas imaginer que l’on puisse être déboussolé le jour de la naissance car on s’était malgré soi fait une idée qui s’est avérée fausse.
Connaître son sexe était pour moi une façon de rendre ce bébé encore plus concret, de pouvoir me projeter dans la grossesse. Savoir, c’est aussi pouvoir choisir son prénom, l’imaginer et déjà s’adresser à lui.
Avais-je une préférence ?
Beaucoup disent ne pas avoir de préférence, répétant que le plus important c’est d’avoir un bébé en pleine santé. On l’entend tellement souvent que l’on pourrait croire que c’est mal d’en avoir une. Moi, j’avais ma petite idée et je le dis sans culpabiliser.
Plus jeune, quand je m’imaginais avec une famille, je me voyais systématiquement avec un petit mec. Puis une fois enceinte, j’ai rapidement changé de préférence. La raison ? Certainement car je ne connais pas grand-chose aux petits garçons. Ma famille est composée d’un père, d’une mère et de deux filles. Une maison où les femmes sont en majorité. Alors, ça me rassurait de penser que cela pouvait être une petite fille. Car au fond, je sais comment gérer les problèmes de filles, je sais comment les filles fonctionnent et comment leur faire plaisir. Mais les garçons… la période de puberté est toute autre par exemple.
Aussi, je me posais cette question : comment éduque-t-on un garçon ? Et puis maintenant avec un peu de recul, aussi et surtout grâce à une des émissions de La Maison des Maternelles, je me dis peut-être qu’il ne faut justement pas faire de différence. Une même éducation pour une égalité des sexes ! Vous en pensez quoi ?
Le sexe du bébé écrit sur un petit papier
Nous avons fait le choix de découvrir le sexe du bébé entourés de la famille. Pour ce faire, le jour de la troisième échographie, nous avions spécifié à la gynécologue que nous ne souhaitions pas connaitre le sexe tout de suite, mais que nous voulions mettre ma grande sœur dans la confidence afin qu’elle puisse préparer tout cela. L’échographie se passe très bien, très rapidement elle nous annonce qu’il n’y a aucun doute sur le sexe. Elle clôt le rendez-vous en inscrivant l’information top secrète sur un petit papier qu’elle glisse dans une minuscule enveloppe.
À la sortie du cabinet, je suis assez excitée, tout allait bien pour bébé et nous allions bientôt savoir, fille ou garçon. Et c’est à ce moment-là que Chaton me lâche : je pense que j’ai vu un zizi ! Non mais il est sérieux ?! Il n’avait évidemment aucune certitude, mais le doute avait été semé.
Je pense que j’ai vu un zizi !
Place à la gender reveal party
Quelques jours plus tard, la famille s’était rassemblée en tout petit comité. Par-dessus de ma robe blanche j’avais mis un petit pull en laine de couleur rose acheté pour l’occasion. Tandis que Chaton, lui avait revêtit sa chemise bleue préférée, les couleurs de nos préférences avaient été annoncées.
Ma sœur a débarqué avec un tas de ballons dont un énorme refermant l’information confidentielle du jour : a girl or a boy. Chaque membre de la famille a eu droit à un ruban autour du poignet : rose ou bleu selon leur pronostic. Traditionnellement, les femmes ont opté pour du rose, les hommes pour un petit mec. Quelques bulles et bouchées apéritives plus tard, nous avons invité tout le monde à se rassembler, il était temps de percer le mystère renfermé dans ces ballons. Une fine aiguille à la main et un décompte de 3 chiffres plus tard, une fine pluie de confettis s’est dispersée dans l’herbe.
Bleu ! Il avait donc vu juste, nous allons avoir un petit mec. Il a alors crié, il a sauté et son visage s’est illuminé. Plus aucun doute, j’allais lui donner un fils, un garçon qui allait perpétuer son nom.
It’s a boy
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